Slovénie mai 2023

 Parmi les vipère européennes, il en est une que j'ai envie de voir depuis pas mal d'années maintenant c'est la vipère ammodyte (Vipera ammodytes) . C'est la plus grosse du genre, elle mesure en moyenne 80 cm et est beaucoup plus grosse qu'une vipère aspic. Elle a la particularité d'être dotée d'une corne composée de plusieurs écailles au bout du museau.

 Son aire de répartition comprend l'Italie, le sud de l'Autriche, la Slovénie, toute la péninsule balkanique jusqu'en Grêce et en Turquie.

 Avec mon ami Dylan nous sommes donc partis une semaine en Slovénie dans l'espoir dans observer quelques unes. C'est chose faite; nous avons eu la chance de découvrir une région magnifique, à priori vraiment très sauvage au vu des observations de chamois et de chevreuils en pleine journée et des nombreux rapaces (aigle royal, vautour fauve...) et bien sûr de nombreux serpents...

 

Ici un couple; le mâle a un dessin noir sur fond gris et la femelle un dessin marron sur fond beige. Le dessin du mâle est toujours beaucoup plus contrasté  que celui de la femelle.

Admirons comme la couleur du mâle se confond parfaitement avec celle des pierres...

Ici une jeune femelle bien cachée sous les rochers.

Une grosse femelle au pied d'un arbre qui pousse en oblique dans la pente, ce qui lui permet de bien se protéger  d'un prédateur venu du ciel tout en s'exposant partiellement au soleil.

Maintenant, quelques couleuvres...

Ce pays accueille de fortes populations de de couleuvres d'esculape (Zamenis logissimus) que l'on trouve également en France et de couleuvres verte et jaune, mais ici c'est une sous espèce mélanique (Hierophis viridiflavus carbonarius)

On les retrouve dans les tas de bois, les murs de pierres, les haies broussailleuses, bref... un peu partout.

La couleuvre d'esculape (Zamenis longissimus)

La couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus carbonarius)

 

Interrompre la course de ce serpent pour le photographier alors qu'il circule en terrain découvert vous expose à son caractère extrêmement défensif  et à des morsures de sa part... (à ne pas faire)

Ici une couleuvre coronelle lisse (Coronella austriaca). Nous la trouvons aussi en France.

Retournons à nos vipères...

 

Ici quelques vipères aspic. En Slovénie vit la sous espèce (Vipera aspis francisciredi)

Ici une vipère ammodyte encore jeune. On distingue nettement la différence entre les deux espèces par leurs dessins...

Admirons le contraste du dessin d'un gros mâle vipère ammodyte...

La Slovénie c'est aussi bien sûr des paysages magnifiques avec des rivières d'une limpidité extraordinaire..

La cascade Boca... la plus haute d'Europe.

Un vautour fauve (Gyps fulvus.),  deux chamois qui courent dans la pente (Rupicapra rupicapra) et un scorpion sur le mur de la maison (Euscorpius sp.)

FIN

Costa Rica octobre, novembre 2021

Serpents

Immantodes cenchoa

Leptodeira septentrionalis

Dipsas bicolor

Micrurus alleni

Sibon nebulatus

Bothrops asper

Leptophis brevirostris

Rhinobothrium bovallii

Geophis brachycephalus

Oxybelis aeneus

Chironius grandisquamis

Bothriechis schlegelii

Les amphibiens

Agalychnis callidryas

Oophaga pumilio

Dendrobates auratus

Les mammifères

Singe capucin. Cebus capucinus

Singe hurleur. Hurleur à manteau. Alouatta palliata

Singe araignée de Geoffroy  Ateles geoffroyi

Raton laveur. Procyon sp.

Paresseux à trois doigts. Bradypus variegatus.

Costa Rica.  Octobre 2019

Crocodylus acutus. le crocodile américain.

Parc de Santa Rosa au Costa Rica.

 

Si vous désirez admirer ces merveilles de la nature, contactez "Eladio's place", Eladio Castro il vous y emmènera…. https://www.facebook.com/EladiosPlace

Les traces d'un jaguar ou d'un puma.

En montagne, en forêt pluvieuse

Bothriechis  lateralis. Coffee palm viper.

Oophaga  pumilio

Dendrobates auratus

Imantodes cenchoa

Des Coatis

Un Opossum

Un amblypyge.

Un jeune Basiliscus basiliscus. Ces lézards ont la capacité de courrir sur l'eau sur une courte distance.

Sur les bords du rio Nosara

Oxybelis aenus

Arribada de tortues olivâtres. Lepidochelys olivacea

 

  Chaque année à la même époque et toujours sur les mêmes plages, des centaines voir des milliers de tortues olivâtres viennent pondre. Chaque tortue pond exactement sur la plage où elle est née. 

  Les urubus  sont là pour se nourrir des œufs fraichement pondus. Les populations locales ont aussi le droit à un cota de ramassage des œufs.

  Une tortue pond entre 80 et 100 œufs et la proportion de tortues qui arrivera à l'âge adulte est de 4 à 5 pour mille.